Jara Rocha fait de la recherche, de la médiation et des expériences sur les études culturelles de la technologie, à partir d'une sensibilité trans*féministe. Elle s'identifie comme un agent culturel qui dépend des autres et qui a tendance à s'intéresser aux urgences sémiotiques et matérielles du quotidien. Par exemple, avec Femke Snelting, elle s'occupe actuellement du projet Possible Bodies (technologies volumétriques), avec Nicolas Malevé elle étudie les promesses des algorithmes de vision artificielle, avec Xavier Gorgol et Kym Ward elle étudie les opérations somatopolitiques de la production vocale dans la série d'ateliers "Vibes & Leaks", avec Lucía Egaña, elle observe les mécanismes du passage institutionnel, avec Joana Moll, elle mesure les forces du technocolonialisme le plus quotidien et avec Laura Benítez et Helen Pritchard, elle met l'accent sur la notion de réparation partielle en écrivant des "analyses queer" concernant les expériences de dommages.
Ensemble, elles travaillent souvent avec des politiques et des esthétiques intégrées dans des infrastructures, des logistiques de masse textuelles, et testent des formes d'apprentissage non formelles dans des situations collectives telles que le séminaire Euraca, Teaching to Transgress, Relearn Summerschool, ou The Underground Division, dans des cadres différenciés tels que Constant (Bruxelles), Transmediale (Berlin), Museo Reina Sofía (Madrid), LUMA (Arlès), UdelaR (Montevideo), Goldsmiths (Londres), Mediacity Bienale (Séoul), Sonic Acts (Amsterdam), CCEL (Lima) , Schloss Solitude (Stuttgart), MIT (Cambridge) ou La Gaîté Lyrique (Paris). http://jararocha.blogspot.com/
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Kym Ward a plus de dix ans d'expérience dans la gestion de projets artistiques socialement engagés, ainsi que dans la conception et la réalisation de recherches axées sur les arts. Elle est invitée à donner des cours sur les projets dans diverses universités européennes et associations à but non lucratif. Kym explore les méthodes de communication non verbale avec différents groupes d'utilisateurs, en utilisant une approche centrée sur la personne pour développer des interventions de santé basées sur les arts. Elle est coordinatrice de projet à The Brain Charity à Liverpool et anime des ateliers de thérapie basée sur la musique pour les personnes atteintes de démence depuis 2018.
Kym a cofondé et est directrice au Bidston Observatory Artistic Research Centre, sur The Wirral (Royaume-Uni) - un site d'étude autonome à but non lucratif qui permet aux chercheurs de multiples disciplines de développer des projets communs. Son travail a été soutenu par la Jan Van Eyck Academie et le fonds Mondriaan aux Pays-Bas, ainsi que par le Goethe Institute en Allemagne.
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x. travaille dans des intervalles entre les statuts d’étudiant, enseignant, animateur, performeur, activiste, bénévole, « sorcière ». Actuellement participant au personnel administratif de son alma mater, l'erg (école de recherche graphique), iel enseigne l'animation ou les théories de la communication avec un point de vue féministe et Queer. Ielle est coorganisateurice du projet TTTToolbox qu'yel a contribué à mettre en place depuis 2017. Intéressée par les pédagogies artistiques et leurs relations avec les théories féministes, Queer et intersectionnelles, Yelle se spécialise dans les question de genre par les enseignements du master en études de genre auprès des universités francophones de Belgique.
Au cours des dernières années, x. a collaboré à différents projets, notamment avec Kym Ward et Jara Rocha sur le projet "Vibes and Leaks", en mettant à profit les connaissances qu'yel a acquises au fil de ses expériences dans des contextes pédagogiques. Yelle collabore avec l'artiste Rares-Augustin Craiut sur différentes performances incluant un travail avec la nourriture développant ses axes de travail et de recherche : animation, pédagogie et voix.
Depuis 2011, yel participe aux activités de l'organisation Genres Pluriel.le.s, une asbl active pour la défense et la visibilisation des personnes transgenres et intersexuelles en Belgique.